Crédit photo: Vincent Bolduc

Certains artistes ne se contentent pas de jouer des notes : ils les habitent, les explorent, les transforment dans un langage qui raconte le monde. C’est le cas de Thomas Ariell, un artiste dont l’intelligence musicale façonne une œuvre réfléchie, riche et en perpétuelle évolution.

Les débuts d’un passionné

Originaire de l’Abitibi-Ouest, il découvre très jeune le pouvoir de la musique. Plus qu’un simple passe-temps pour briser l’ennui, elle devient rapidement une réelle passion, un moyen de comprendre et d’interpréter son environnement. Le piano fut d’ailleurs sa porte d’entrée vers l’univers musical avant d’ajouter d’autres instruments et d’y joindre sa voix.

Cette curiosité le mène à approfondir son savoir au cégep, puis à l’université, où il étudie la musique. Plutôt que de s’enfermer dans un style ou une école de pensée, il explore, déconstruit et invente. Son parcours académique ne fait que nourrir son instinct créatif, lui permettant d’allier la spontanéité de l’émotion à la précision de la technique.

Un regard unique

Au-delà des notes et des accords, ce qui distingue Thomas Ariell, c’est le regard qu’il pose sur le monde. Ses compositions s’imprègnent de ce qu’il observe, de ce qu’il ressent. C’est un peu une façon de traduire l’indicible.

Crédit photo: Myriam Arseneau

Disque compact : un voyage nostalgique

Avec sa nouvelle chanson Disque compact, il nous entraine dans un voyage empreint de nostalgie à une époque où les clubs vidéo faisaient partie de nos rituels du week-end, où les cassettes VHS s’enroulaient et se déroulaient au gré de nos films préférés. C’est sans aucun doute une chanson à ajouter à votre playlist.

Musique et projets

Son premier EP sorti en 2023 intitulé Déraciné compte 6 chansons et nous permet d’entendre la vision de cet artiste qui mérite toute notre attention. J’ai eu la chance de le voir en prestation lors de la soirée du 15e anniversaire de L’Indice bohémien l’été dernier et ce fut pour moi une magnifique découverte. D’autres projets sont en cours, et il y a fort à parier que ce sera tout aussi captivant. Pour les curieux, il sera en spectacle en Abitibi-Témiscamingue lors du festival de La FÉE à Amos en juin.

Bonne écoute à tous !

Crédit photo: Myriam Arseneau

Écrit par: Geneviève Saindon-L’Écuyer