
À 23 ans, Blacklife est un nom qui commence à résonner dans le paysage du rap. Son parcours, marqué par l’évolution de son style et de ses thématiques, témoigne d’une maturité artistique grandissante. Derrière ce pseudonyme, choisi à l’âge de 12 ans, se cache bien plus qu’un simple nom d’artiste : une histoire, une vision, et surtout, une relation profonde avec les mots.
Le pouvoir de l’écriture
Né à Rouyn-Noranda, Alexis Perron Blais, alias Blacklife, a grandi avec l’écriture comme refuge. Très jeune, il couche ses pensées sur papier, instinctivement, sans trop réfléchir. Son premier contact avec le rap s’est fait à travers le « rap de rue », un univers où la dureté des textes incarne une forme de survie, un moyen d’exorciser les mauvaises expériences qui peuvent assombrir nos vies.
Une présence remarquée
Au fil des années, Blacklife a multiplié les prestations à travers le Québec, partageant la scène avec des figures reconnues comme Tel Kel et Farfadet. Récemment, il a dévoilé son dernier clip J’appelais les anges, une chanson écrite il y a deux ans, mais qui résonne encore avec force aujourd’hui. Un titre à ne pas manquer. Vous pouvez également découvrir plusieurs de ses autres vidéos sur YouTube, dont l’un qui se distingue particulièrement : Mauvais. Tourné à Amsterdam, ce clip allie images, musicalité et paroles pour nous plonger dans son univers unique.

Un troisième album en production
Mais Blacklife ne s’arrête pas là. La sortie de son troisième album est prévue pour octobre 2025, c’est une exclusivité qu’il nous confie. Cet album sera le plus abouti de sa carrière à ce jour et celui qui le représente le mieux. Il a pris le temps de le peaufiner lors d’une retraite créative dans un chalet, aux côtés de Guillaume Laroche et SH4WN du Studio AdéquaT, qui se trouvent derrière cet enregistrement. Avec tout ce bagage d’expériences, Blacklife continue de tracer son chemin, porté par un talent brut et une plume qui ne cesse de s’affiner. Un artiste à découvrir sans aucun doute.
Bonne écoute à tous !

Écrit par: Geneviève Saindon-L’Écuyer